RDC : A QUAND UN PROCESSUS ELECTORAL VERITABLEMENT LIBRE, TRANSPARANT ET DEMOCRATIQUE

10 octobre 2014

RDC : A QUAND UN PROCESSUS ELECTORAL VERITABLEMENT LIBRE, TRANSPARANT ET DEMOCRATIQUE

A quand un processus électoral véritablement libre, transparent et démocratique en République Démocratique du Congo, RDC ? Est-ce que l’avènement de l’alternance politique en RDC devrait toujours être perçue comme utopique ? Est-ce que la constitution sera-t-elle révisée et donner la possibilité au président Kabila de se représenter, en violation de la constitution ? C’est en ces termes que la population s’interroge en ce début du processus électoral de 2016.


Les mêmes préoccupations ont été exprimées en 2011 par les congolais, après la promulgation le 22 Janvier 2011 d’une nouvelle constitution modifiant celle de 2005. Il était question de revoir le mode de scrutin pour l’élection du chef de l’Etat. Le scrutin était revu de deux tours à un tour. Les principaux motifs allégués par le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), le Parti du président  Kabila, en faveur de cette mesure ont été la réduction des dépenses électorales, le coût d’un scrutin à un tour étant évidemment inférieur, et la volonté d’éviter de possibles violences entre le 1er et le 2° tour comme cela a eu lieu en Guinée et en Côte-d’Ivoire en 2010. En ce temps, à voir les choses de près, la réalité était toute autre: Kabila redoutait l’union de l’opposition congolaise. En supprimant le mode de scrutin à deux tours, le PPRD avait opéré un tour de force dès le premier tour. Avec une élection à un seul tour, plus question donc d’affronter une grande coalition de l’opposition dans un fatidique second tour. Le vote à deux tours sert, dans ce système, avant tout à éviter que l’on puisse traiter un Président élu, dans un système majoritaire à un tour, avec 35 % des suffrages de «Président de la minorité du peuple » ont-ils renchérit.  Ainsi ils estiment « qu’avec deux candidats seulement en lice au second tour, le vainqueur a fatalement plus de 50 % des voix, même quand c’est à contrecœur ».

 

Avec ce mode de scrutin qui est de vigueur jusqu’à présent, le candidat passe à un tour, mathématiquement cela veut dire qu’il passe à la rigueur avec 20% des voix. Ce n’est pas assez représentatif. Il faut que le président ait suffisamment d’assise dans le pays, qu’on le connaisse partout et pour cela il faut qu’il ait au moins 50% plus une voix.

 

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tv amr
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