AUCUNE ACTION APRES LES EPIDEMIES D’EBOLA

27 septembre 2014

AUCUNE ACTION APRES LES EPIDEMIES D’EBOLA

Il n’y a jamais eu d’actions contre Ebola en République Démocratique du Congo, RDC, plusieurs années après qu’Ebola ait sévit. Aucune des recommandations n’ait été suivie d’actions.

Des leaders, des personnes informées et suivant de près l’évolution de la fièvre hémorragique Ebola ainsi que des responsables à divers niveaux et horizons manifestent des inquiétudes pour le fait qu’à la période après cette épidémie les actions ne soient pas encore mises en application. Les mesures arrêtées après Ebola en 2008 ont été d’ordres hygiéniques, consistant notamment dans la construction des latrines convenables dans de milieux où 80 % de la population recourent à des toilettes sommaires. Egalement, elles ont visé l’aménagement des sources d’eau et la mise sur pied des équipes de sensibilisation. En 2007, l’épidémie d’Ebola avait frappé dans la zone de santé rurale et le territoire de Mweka (245 kilomètres de Kananga, le chef-lieu du Kasai Occidental, au centre de la RDC). Dans cette partie du pays, la population est estimée à 140.511 habitants. L’épidémie s’est répétée en décembre 2008, car les autorités n’avaient pas mis en pratique les promesses et la population n’avaient pas mis en pratique les recommandations d’hygiène qui avaient été arrêtées.

Aujourd’hui, l’épidémie d’Ebola sévit à Djera, dans la province de l’Equateur, au nord de la RDC. Elle a été signalée depuis le mois d’août 2014. Les moyens sont mis en œuvre pour empêcher la propagation de l’épidémie en dehors de Djera. Une vingtaine de malades est hors du danger. La fièvre hémorragique à virus Ebola est une maladie hémorragique provoquant la mort chez 50 à 90 % des malades quand ceux-ci présentent des manifestations cliniques à ce sujet. La maladie se manifeste par de nombreux « signes » : fièvres, céphalées, diarrhées, coliques abdominales, vomissements, hémorragie, hoquet, insuffisance respiratoire… L’infection de l’homme par le virus Ebola est aiguë. Les forêts tropicales d’Afrique et du Pacifique occidental semblent se révéler être le réservoir naturel de la maladie.

 

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